Du 19 au 27 septembre 2022, le Projet d’Urgence de Développement Territoriale et de Résilience (PUDTR) reçoit des experts de la Banque Mondiale pour sa 3ème mission d’appui à la mise en œuvre du PUDTR.
Conduite par le chef de projet, Cheick Omar DIALLO, cette mission vise à mesurer avec les différents acteurs sur le projet, le chemin parcouru dans la mise en œuvre du PUDTR et relever les difficultés dans l’exécution des activités. Elle permettra aussi de faire un suivi des indicateurs, pour assurer l’atteinte des objectifs de développement du projet et de proposer de nouvelles orientations pour accélérer la mise en œuvre des activités.
Au menu de cette mission sont prévues des rencontres d’échanges sur :
- le cadre de résultats au 31 août 2022 ;
- l’impact de la situation sécuritaire sur les résultats;
- l’état d’avancement de la mise en œuvre des 4 composantes du PUDTR ;
- l’état d’avancement des convention avec les agences d’exécution ;
- l’état d’avancement des sauvegardes environnementales et sociales du projet et des dispositions contre les Violences Basées sur le Genre (VBG) ;
- le financement additionnel au PUDTR ;
- l’engagement citoyen du PUDTR ;
- et la gestion Financière du projet.
En dehors de ces rencontres, la mission a prévu visiter les chantiers de construction et bitumage de routes dans les pôles de croissance de Bagre.
Pour rappel, le PUDTR est un projet qui a été créé par le gouvernement Burkinabé avec l’appui financier de la Banque Mondiale. Il appuie la décentralisation à travers : des investissements d’urgence d’accès aux infrastructures socioéconomiques de base dans les collectivités territoriales (CT), la facilitation de l’accès aux infrastructures routières et virtuelles au profit des CT, l’appui à la relance économique et l’autonomisation, aux activités génératrices de revenus, l’appui à l’engagement citoyens et au renforcement de la présence de l’État dans les zones à fort défis sécuritaires.
Il intervient dans les régions de la Boucle du Mouhoun, de l’Est (05 communes) et du Centre-Est avec la prise en charge uniquement des investissements résiduels du projet pôle de croissance de Bagré.